Sammendrag
Le 26 juillet 2007 le président Nicolas Sarkozy a prononcé un discours à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar. Ce discours a suscité de vives réactions en Afrique, en Europe, surtout en France, et notamment chez les historiens. Venant à Dakar pour la première fois le président se voulait amical : « Je suis venu vous parler avec la franchise et la sincérité que l’on doit à des amis que l’on aime et que l’on respecte ». Or le discours est pris comme une insulte des Africains.
Ce mémoire se divise en trois parties. Dans une première partie nous allons examiner le contenu du discours. Dans une deuxième partie nous allons aborder les controverses qu’a suscitées le discours et dans une dernière partie nous allons focaliser sur ce que propose Sarkozy dans son discours.
Le mémoire montre comment ni la forme et ni le contenu du discours n’ont plu au public. C’est surtout ce que le président a dit et la façon dont il l’a dit qui ont surpris. Les critiques disent, entre autres, que Sarkozy est venu donner des leçons aux Africains et qu’il a parlé de la colonisation d’une manière « positive », sans exprimer de la repentance. Certains caractérisent le discours de néocolonialiste et certains emploient le mot « raciste » pour le décrire. Des Africains se sentent insultés, blessés qu’un chef de l’Etat français puisse prononcer un tel discours en 2007. D’autres affirment que le discours a été injustement critiqué, que Sarkozy a présenté de bonnes propositions pour l’avenir de l’Afrique et qu’il a dit des vérités inciter les Africains, et surtout les jeunes, à prendre leur destin en main.