Abstract
Abstract
‘Kinning and De-kinning’ introduces a special issue that considers how houses, heirlooms and other owned items reproduce kinship and family in diverse societies. It revisits death and inheritance in kinship studies, with a focus on processes of ‘passing on’ and the materiality of things as well as bodies. Incorporating temporalities and materialities in the changing expression of deeply felt emotions that extend between people and between people and things, we echo classic concerns in kinship studies around the incorporation of strangers via affinity, while mobilising the notion of house societies, bringing classic anthropological insight on intergenerational transfer of wealth to bear on questions of identity and belonging. Showing how processes of kinning are always selective and negotiated, the articles in this special issue argue that they also carry with them the potential for kinning's shadow: just as property can enable kin relations to be re/produced, they can also be used to release people from kinship through what we term ‘de-kinning’: instances of failed appropriation and disrupted kin relations. The article outlines an approach to kinship that takes seriously the enduring qualities of material and property, while maintaining the argument that kinship is achieved (or negated) through the active performance of acknowledged relations.
Résumé
« Faire et défaire la parenté » introduit un numéro spécial qui porte sur la manière dont les maisons, les héritages et autres objets reproduisent la parenté et la famille dans diverses sociétés. Ce volume entend revisiter les dimensions de la mort et de l'héritage dans les études de parenté en portant une attention particulière aux donations et à la matérialité des choses et des corps. Notre perspective prend en compte les temporalités et matérialités incorporées dans l'expression changeante des émotions qui passent entre les personnes, et entre les personnes et les choses. Nous faisons ainsi écho à l'intérêt classique de l'anthropologie de la parenté pour l'incorporation des étrangers via l'affinité – notamment autour de la notion de société-Maisons – et sur transfert intergénérationnel de richesse en le faisant porter sur des questions d'appartenance et d'identité. En montrant que les processus de parenté sont toujours sélectifs et négociés, cet ensemble d'articles défend l'idée que ces processus portent aussi en eux l'inverse de ce qu'on pense qu'ils font : de même que la propriété permet aux relations de parenté de se re/produire, elle peut aussi être utilisée pour faire sortir les gens de la parenté à travers ce que l'on désigne comme « dé-parenter » ( de-kinning ) : par des instances d'appropriation ratée ou des relations de parenté auxquelles il est mis fin. Cet article délimite une approche de la parenté qui prend au sérieux les qualités de longévité du matériel et de la propriété, tout en maintenant l'argument que la parenté est réalisée (ou négociée) à travers la performance active de relations reconnues.