dc.description.abstract | Quelles solutions de traduction trouvons-nous pour les structures relatives françaises introduites par une préposition et un pronom relatif ? Que révèlent-elles des caractéristiques structurelles en norvégien et en français ? Comme nous le verrons, il s’agit de deux systèmes de relativisation bien différents au niveau des restrictions syntaxiques et des propriétés inhérentes des introducteurs relatifs. Nous savons également qu’il existe des cas sans correspondance directe entre ces deux langues. Cette dissonance, autant que la collection numérisée de textes ordinaux avec leurs traductions offerte par Oslo Multilingual Corpus (OMC), ont suscité mon intérêt pour ce sujet et la base de cette étude. L’OMC va me permettre de comparer efficacement un grand nombre de données. Je souhaite examiner les relatives et leurs introducteurs complexes au niveau syntaxique et sémantique dans un contexte informationnel. Premièrement, quand il s’agit de traduire les constructions relatives d’une langue à une autre, soit avec le même type de construction, soit avec d’autres types de constructions à forme finie ou non-finie, il existe des aspects essentiels qu’il faut transférer : 1) L’aspect de la subordination fourni par un tel type de proposition subordonnée. 2) La relation entre l’information dans cette subordonnée et l’antécédent, c’est-à-dire notre capacité de maintenir la liaison d’une information à une autre au sein d’une phrase. Vu que les phrases relatives partagent des caractéristiques avec des adjectifs en ce qu’ils peuvent tenir les mêmes fonctions de modificateur, d’apposition ou d’attribut, nous allons focaliser notre attention à cette fonction de modification de la désignation d’une entité. 3) Finalement, comment se comportent les prépositions qui sont des parties intégrées de l’introducteur français en traduction ? Comment l’aspect prépositionnel est-il transféré en norvégien ? J’aborderai trois sujets essentiels pour la suite de cette étude : 1) la structure informationnelle, 2) les propriétés des catégories grammaticales d’établissement de relations, et 3) la capacité de la relative de restreindre la référence de son antécédent ou d’offrir une information concernant les circonstances sans avoir un rôle désignatif. De plus, nous allons procéder à une analyse contrastive des systèmes relatifs dans les deux langues. | nob |