Original version
Revue de Métaphysique et de Morale. 2024, N° 121 (1), 29-45, DOI: https://doi.org/10.3917/rmm.241.0029
Abstract
Le progrès des biotechnologies conduit au développement d’entités de laboratoire qui sont des formes de vie nouvelles et de plus en plus complexes. C’est le cas notamment des organoïdes cérébraux développés à partir de cellules souches. L’article présente le débat bioéthique autour de la possibilité de l’apparition d’une forme de conscience ou de sensibilité dans ces organoïdes. Ce débat repose sur une question épistémique qu’il est non seulement très difficile de résoudre mais dont la résolution suppose de prendre le risque de poursuivre la recherche.